Introduction Recommandations de la HAS pour le diagnostic Recommandations de la HAS pour la pratique clinique Recommandations de la HAS pour la prise en charge En pratique quotidienne Combisensation : introduction Combisensation : traitement local Combisensation : la compression


Introduction

COMPRESSION : ET SI NOUS CHANGIONS NOS HABITUDES ?
INTERÊT DES BANDES A ALLONGEMENT COURT DANS LA PRISE EN CHARGE DE L’ULCERE VEINEUX

Symposium organisé par le Laboratoire Hartmann le lundi 19 janvier 2009, lors des 13èmes CPC (Conférence des plaies et cicatrisations - Palais des congrès-Porte Maillot-Paris).
Symposium modéré par le Docteur Frédéric VIN de l’Hôpital américain (Neuilly) et avec la participation du Professeur Hugo Partsch (Autriche).

L’ulcère de jambe concerne 1 à 3 % de la population générale et sa prévalence augmente avec l’âge. Sa prise en charge comprend d’une part le traitement de la plaie et d’autre part le recours à la compression. « Les habitudes en matière de compression sont différentes d’un pays à l’autre », nous dit le Professeur Hugo Partsch (Président de l’International compression club) , grand thuriféraire autrichien de la compression. En Allemagne ou en Autriche, les bandes à allongement court sont communément utilisées, alors qu’en France, en Espagne ou en Italie ce sont les bandes à allongement long qui sont souvent choisies. « La bande à allongement court est un mode de compression intelligent », qui soulage la douleur et qui permet d’atteindre des pressions élevées à l’effort (80 mmHg), nous rapporte le Professeur H.Partsch.

« C’est par la bonne connaissance de la physiopathologie de la pathologie veineuse que nous pouvons faire des choix judicieux pour prendre en charge le patient » nous dit le Docteur Fréderic VIN de l’Hôpital américain (Neuilly sur Seine).

L’ulcère de jambe est toujours un problème majeur de prise en charge car il représente un coût de santé publique non négligeable. Il faut en faire un diagnostic rapide et instaurer un traitement précoce afin d’éviter une chronicité et une récidive.

Pour les angiologues, l’ulcère de jambe n’est pas uniquement un problème dermatologique. Il présente une perte de substance dermo-épidermique toujours en rapport avec un problème de reflux veineux, un problème artériel ou un problème capillaire. Dans tous les cas le problème est vasculaire.

L’ulcère doit être examiné pour déterminer s’il est nécrotique, bourgeonnant ou fibreux. L’aspect de la peau péri-lésionnelle est un aspect très important à prendre en considération.
L’examen clinique est classique. On recherche toujours une insuffisance veineuse superficielle. On ausculte le patient en position debout. Les manœuvres de palpation- percussion permettent d’apprécier les reflux au niveau des veines superficielles (grande et petite veines saphène). On recherche également les stigmates d’une maladie post thrombotique, par les signes de souffrances cutanées comme l’ atrophie blanche…
L’examen artériel est également très important, car chez les patients âgés, il y a souvent en association à l’insuffisance veineuse une atteinte artérielle ou chez un patient diabétique une atteinte micro-circulatoire.
L’auscultation des artères et la palpation des pouls se fait de façon classique mais la palpation des pouls est parfois difficile chez un sujet avec un ulcère de jambe et un œdème important. C’est la raison pour laquelle l’indice de pression systolique IPS doit être calculé avant toute thérapeutique compressive.

 


Recommandations de la HAS pour le diagnostic

Recommandations pour le diagnostic : rechercher une AOMI

Valeurs seuil indicatives proposées par le groupe de travail

  1. IPS entre 0.9 et 1.3 : ulcère veineux pur
  2. IPS entre 0.9 et 0.7 : ulcère mixte à prédominance veineuse
  3. IPS > 1.3 : artères incompressibles, IPS non interprétable, faire un échoDoppler artériel

Une exploration du système veineux par écho-doppler permet d’évaluer l’existence de reflux au niveau des petites et grande veines saphène. Il apprécie également la perméabilité et la continence des veines profondes, marqueurs de la présence d’une thrombose antérieure. Une exploration du système artériel est également nécessaire si l’indice de pression est abaissé. Le retour veineux se faisant grâce au jeu des valvules et de la compression des masses musculaires, s’il y a un reflux, on assiste à une augmentation de la pression veineuse périphérique et au niveau des capillaires, qui a pour conséquence une inondation des tissus, un oedème et donc une souffrance.

Il y a eu 3 théories pour expliquer cette ulcération veineuse. Actuellement celle qui semble être retenue est celle du trapping des téguments, c’est à dire l’accumulation des globules blancs au niveau des veinules et des capillaires, ces globules blancs libèrant des médiateurs inflammatoires qui entrainent une nécrose tissulaire et une asphyxie avec comme conséquence l’ulcération.

 


Recommandations de la HAS pour la pratique clinique

Recommandations pour le pour la pratique clinique

Prise en charge de l ’ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement (juin 2006)
V. Traitement
v.1 compression
Le groupe de travail insiste sur le respect des règles de bonne pratique suivantes (accord professionnel) : la compression appliquée 24h/24 doit faire préférentiellement appel aux bandes à étirement court du fait de la possibilité d’une mauvaise tolérence nocturne des bandes à étirement long.

V.4. Ulcères mixtes
V.4.2. Adaptation de la compression
En cas d’AOMI associée à l’insuffisance veineuse, il est recommander la compression car le risque d’aggravation de l’AOMI par une compression à haut niveau de pression est possible, surtout lorsque l’ AOMI est sévère (accord professionnel).
Diminuer le niveau de pression en dessous de 30 mmHg et en privilégiant les compressions à étirement court qui exercent une pression faible au repos.

 


Recommandations de la HAS pour la prise en charge

Recommandations pour la prise en charge : compression

Les différents moyens de compression accord professionnel

  1. les bandes peu élastiques à étirement court, inférieur à 120% de la taille initiale. Elles exercent une pression basse au repos, augmentant avec l ’activité musculaire. Elles sont souvent dénommées contention. Elles sont bien tolérées la nuit.
  2. les bandes élastiques à étirement long, supérieur à 120% de la taille initiale. Elles exercent une pression au repos et lors de l ’activité musculaire. Cet effet est souvent dénommé compression dans la littérature française. Elles peuvent être mal tolérées la nuit.
  3. les bandages multicouches qui utilisent une superposition de plusieurs bandes de même nature ou de nature différente.
  4. les bas élastiques de compression.

 


En pratique quotidienne

compression par bande élastiqueEn pratique quotidienne, certains patients arrivent avec une bande de crêpe sur des oedèmes importants et des bandes élastiques à allongement long mal mises en place car posées par le patient lui même, avec des compressions qui peuvent aggraver l’ulcère de jambe et créer de nouvelles lésions.

Avec la compression et l’inélasticité des bandes à allongement court, on obtient des niveaux de pression beaucoup plus élevés lors de la marche qu’avec des bandes à allongement long. En pratique, la bande extensible ou la compression à allongement court, en association à la marche permet de réduire très facilement l’œdème, et d’obtenir ainsi un bourgeonnement de l’ulcère de jambe qui permettra d’obtenir l’épidermisation.

 


Combisensation : introduction

Le laboratoire Hartmann vous accompagne dans la prise en charge de l’ulcère de jambe de vos patients en vous apportant un large choix de combinaison pansement-compression.

Retrouvez ces différentes options sur www.combisensation.com

Pour prendre en charge l’ulcère de jambe, les deux aspects : traitement local et compression doivent être considérés.

Les moyens du traitement local doivent être adaptés aux trois phases de cicatrisation successives de l’ulcère : détersion, granulation, épidermisation.

La compression doit être choisie en fonction du type d’ulcère, de l’IPS, de la présence ou non de troubles trophiques, de la mobilité du patient, de la présence d’œdème ou non et de la compliance du patient.

Grâce à sa large gamme, le laboratoire Hartmann vous permet une prise en charge optimale, pour vos patients souffrants d’ulcère de jambe.

 


Combisensation : traitement local

Combisensation

Combisensation : la compression

Combisensation