Protéger de quoi ? Protéger comment ? Exemples

Protéger de quoi ?

La plaie doit être protégée des agressions suivantes :

  1. Microbiennes, avec notamment le risque d'infection nosocomiales en établissement de santé
  2. Mécaniques : abrasion, choc...
  3. Chimiques : par contact avec toute molécule externe


Protéger comment ?

La protection est d'autant plus importante que le pansement a les propriétés suivantes :

  1. Imperméable (le pansement est alors dit occlusif) : il empêche alors microbes et liquides extérieurs d'entrer en contact avec la plaie
  2. épais et déformable : il forme alors un "coussin" protecteur qui amortit les chocs.
  3. De plus, pour que ses propriétés soient conservées le temps de la pose du pansement sur la plaie, il doit aussi posséder les propriétés suivantes :

    1. Solidité
    2. Adhérence prolongée

    Selon la plaie (nature, localisation), les enjeux de la protection de la plaie varient et donc on pourra choisir un pansement plus ou moins imperméable, épais et déformable.

    Imperméabilité : cette propriété dépend non seulement de la nature du pansement, mais aussi :

    1. De sa taille (il doit dépasser suffisamment de la plaie pour éviter une infiltration des liquides par les bords du pansement)
    2. De sa découpe (notamment pour les plaies dans des surfaces non planes : talon, sacrum)
    3. De la nature de son adhésif (l'adhérence doit résister dans le temps)


    Exemples

    Par exemple, dans le cas d'une escarre sacrée sur patient incontinent fécal hospitalisé, l'imperméabilité du pansement est un enjeu prioritaire (risque d'irritation ou de macération au contact des matières fécales, risque d'infection nosocomiale...), alors que dans le cas d'un ulcère veineux exsudatif sous contention chez un patient en ville, l'imperméabilité du pansement importe peu (le risque infectieux est faible).